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Un seul robot en France pour poser les prothèses partielles du genou

L’arthrose du genou provoque des douleurs particulièrement invalidantes. Parmi les traitements pour lutter contre les effets handicapants de l’arthrose, la prothèse est parfois une nécessité.
D’après les données de la Société française de rhumatologie, cette maladie touche entre 9 et 10 millions de personnes en France. Ceux qui sont atteints d’une arthrose du genou atteignent le tiers. Ce grand nombre s’explique par l’anatomie singulière du genou. Cette maladie dégrade petit à petit le cartilage articulaire qui provoque un gonflement et des douleurs de l’articulation et une gêne pour marcher et effectuer une activité physique ;


Quand la gêne fonctionnelle augmente et que tous les traitements échouent, la pose d’une prothèse devient indispensable.
Cette décision n’est pas facile à prendre et la réussite de l’opération dépend surtout de l’intensité de la gêne fonctionnelle du patient.
Depuis 2013, un robot « smartpistolet » a intégré le service de chirurgie orthopédique du professeur Lustig a Lyon et lui permet de poser des prothèses partielles avec une très grande précision.

L’unique smartpistolet intégré est à l’hôpital de la Croix Rousse de Lyon

Il a la taille d’un grand frigo avec un bras articulé terminé par un pistolet qui est désormais tout le temps utilisé pour la pose de prothèses partielles.
Les prothèses totales sont plus simples à réaliser que les prothèses partielles du genou. Car ces dernières demandent plus de technicité et de précision. Cette chirurgie convient au robot et permet au patient une meilleure récupération.
Avec ce pistolet intelligent personne ne peut se tromper, car le système est très sécurisé et la pose de la prothèse n’est effectuée que par le chirurgien. Cette technologie se développe de plus en plus et à terme le robot sera capable de poser les prothèses totales du genou et de la hanche ; Une technologie à suivre donc.

Témoignage de Maryse opérée par le robot poseur de prothèses

Maryse Gaime, a été opérée à 63 ans, le 12 avril 2017 par le professeur Lustig et son robot. C’est seulement le lendemain qu’elle a compris qu’elle avait été opérée par un robot. Le soir de l’opération, elle marchait déjà. Un mois après elle a repris sa vie normalement et aujourd’hui elle a même repris le vélo d’appartement et la conduite.
Le professeur Lustig y voit une question de génération et pense que le robot est devenu indispensable dans son métier .Le robot c’est l’avenir Conclut-il.

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